1. |
La cassette
04:33
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Si c’est vrai qu’on a rien qu’une seule vie à vivre
Aujourd’hui j’la trouve vraiment dur à suivre
J’aurais voulu qu’on se prête au jeu sans s’en mordre les doigts
J’aurais voulu t’aimer tellement mieux, mais t’as tout ce que j’ai pas
Si c’est vrai qu’le temps arrange les choses, les doutes
Tu fais quoi quand on t’presse de choisir ta route
J’aurais voulu qu’on se prête au jeu sans qu’nos cœurs se mélangent
J’aurais voulu t’aimer tellement mieux, mais tu perdrais au change
Si c’est vrai que l’amour c’t’une montagne russe sans fin
Aujourd’hui j’me demande comment sauter du train
J’aurais voulu qu’on se prête au jeu, qu’on se fasse du bien
J’aurais voulu t’aimer tellement mieux, mais tu mérites plus,
Point.
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2. |
Bull's Eye
04:25
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J'ai beau me mettre un pendule au collet
J'ai beau revoir mon horaire au complet, en fixant le cadran
Des alarmes clouées au tympans
Chaque fois qu'on se croise, je sais plus quelle heure il est
J'ai beau suivre le mercure au millième près
J'ai beau prévoir l'orage ultra-violet, la pluie de grêlon
Appeler l'ouragan par son prénom
À chaque fois qu'on se croise, je sais plus quel temps il fait
À chaque fois qu'on se croise, le temps s'arrête
Le soleil reprend vie
Sur le même trottoir, tu tournes la tête
L'image au ralenti
Sans matin, sans soir, et sans tempête
Je fige, tu me souris
Et comme dans toutes les histoires
On se perd dans la masse, en sens contraire
Le même coup de poing dans la même face
Entre la maladresse et le désir
J'ai beau me préparer des lignes qui font rire, des mots tombeurs
Des yeux qui visent le bull's eye de ton cœur
Chaque fois qu'on se croise, je peux mourir
Chaque fois qu'on se croise, j’sais pas comment te le dire.
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3. |
Transistors
02:41
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On court vers le vide
Se remplir le cœur
Des jours stupides
Des bulldozers
Dans le journal
On court vers le vide
Se remplir le corps
Des pluies acides
Des transistors
Qui nous avalent
On se fait mal
C’est à croire qu’on se sent bien
À bout de souffle
Un pied sur le bord du gouffre
Et l’autre qui devine ce qui s’en vient
On court vers le vide
Se remplir les poches
D’argent liquide
E d’idées croches
Qui mènent le bal
On se fait mal
C’est à croire qu’on se sent bien
À bout de souffle
Un pied sur le bord du gouffre
Et l’autre qui devine ce qui s’en vient
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4. |
J'haïs les happy ends
03:04
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J'hais les happy ends
J'hais les happy ends
Le bonheur c'est sans histoire
J'hais ça quand tu m'aimes
J'hais ça quand tu m'aimes
J'ai pu aucune raison de brailler
Ça me coupe l'herbe sous le pied
J'hais ça quand c'est beau
J'hais ça quand c'est beau
Tellement beau que ça sonne faux
J'hais ça quand ça marche
J'hais ça quand ça marche
Aujourd'hui j'me fous du plan de match
Ramène-moi à zéro
Vas-y débranche le micro
J'aime bien mieux quand il pleut
J'aime bien mieux quand il pleut
Au mois d’août à boire debout
J'aime bien mieux quand c'est loin
J'aime bien mieux quand c'est loin
Tellement loin qu'on se donne toutes les chances
De se perdre en chemin
Et de croiser le chaos
Si l'on prenait le clos
J'hais les happy ends
J'hais ça quand tu m'aimes
J'aimerais mieux, j'aimerais mieux qu'on dérape
J'aimerais mieux qu'on déchire la mappe
Tous les deux, au milieu du cul de sac.
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5. |
Les chansons folles
03:36
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T'es comme un miroir
Qui recule l'histoire dans mon enfance
Sur un super huit qui tourne trop vite
Tu te balances
Les cheveux au vent
Au-dessus du temps
Pendant que les chansons volent
T'es le vrai présent
La tête en suspend
Les pieds sur terre
Sans aucun déclic
Dans l'horloge fixe
Qui s'empoussière
Et même quand tu pleures
Au-dessus des heures
Ça coule comme des chansons molles
T'es comme une clôture
Entre un peu d'air pur et mes bagages
Quand je repars au loin
Quand tu sais que je reviens, tu restes sage
Et tu souris
C'est quand tu souris
Que je sais que je vie
Pour plus que des chansons folles
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6. |
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Si on soulevait la poussière
Debout la face au vent
Est-ce qu'on retrouverait tous nos repères
Mais où sont les règles du jeu
Qu'on y mette le feu
Si on sortait de notre tanière
Bien avant le printemps
Est-ce que ça ferait plus de lumière
Mais où sont les règles du jeu
Qu'on y mette le feu
On joue au solitaire
Tout le monde en même temps
Si on mettait les mains en l'air
En voyant le montant
Est-ce que ça ferait rire la caissière
Mais où sont les règles du jeu
Qu'on y mette le feu
On joue au solitaire
Tout le monde en même temps
Et si tout le monde en même temps
Ouvrait sa fenêtre
On avalerait la tempête
Et si tout le monde en même temps
Bâillonnait la guerre
En s'frenchant sous les ponts couverts
Si on décidait d'le faire
Si on faisait marche arrière
Pour reprendre notre élan
Est-ce que l'on éviterait le cratère
Mais où sont les règles du jeu
Qu'on y mette le feu
On joue au solitaire
Tout le monde en même temps
Et si tout le monde en même temps
Likait Jupiter
On serait bien moins terre-à-terre
Et si tout le monde en même temps
Se serrait la main
Il ferait beau demain matin
Et si tout le monde en même temps
Se lâchait le nombril
Ça effacerait bien des « si »
Si tu me prenais dans tes bras
Si je te disais pourquoi pas
On pourrait commencer par là
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7. |
Le coeur en téflon
04:42
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C'est dans le fond
D'une bouteille,
Qu'aujourd'hui je me réveille,
J'ai dû perdre pied.
J'ai beau crier à tue-tête
Que c'est ici que j'arrête
Pas le moindre écho d'un ami proche
Le cœur en téflon
Pu rien dans les poches
Une main sur le front
Et l'autre qui s'accroche
Au bout d'un crayon
Dans une langue de pioche
J'ai coupé les ponts
Et je rampe
De désert en désert
Aucune parcelle d'idées claires
Des clous dans les tempes
La gorge en éponge
La tête en cap de roche
Dans une escalade de mensonges
Pas le moindre écho d'un ami proche
Le cœur en téflon
Pu rien dans les poches
Une main sur le front
Et l'autre qui s'accroche
Au bout d'un crayon
Dans une langue de pioche
J'ai pété les plombs
Si je colle mes yeux sur le verre vert
Je vois au travers
Un vieux film en noir et blanc
Dans lequel je marche sur un fil de fer
Traversant la grande bouche d'un volcan
Dans le ciel de cendre
Un escadron de vautours me retourne
Des cris de mort qui cassent les dents
Si seulement je pouvais m'en défaire
Sans replonger dedans
Pas le moindre écho d'un ami proche
Le cœur en téflon
Dans une langue de pioche
J'ai coupé les ponts
Mais aujourd'hui je lance
Ma bouteille à la mer
Peut-être une dernière chance
Avant le prochain verre
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8. |
L'ascenseur
03:08
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Y'ont mis de la musique
Dans l'ascenseur
Depuis y a plus personne pense
À ses malheurs
Entre la fête et la peur
Les bons et les méchants
Entre le stress et la pesanteur
Entre demain et le moment présent
Dis-moi où
Dis-moi où c'est qu'on descend
Y'ont mis des miroirs
Dans l'ascenseur
Depuis y a plus personne qui se plaint
De sa lenteur
Entre la tête et le cœur
Le noir et le blanc
Entre l'ivresse et l'accélérateur
Entre l'amour et la voie d'accotement
Dis-moi où
Dis-moi où c'est qu'on descend
Entre l'amour et la voie d'accotement
Où c’est qu'on descend
Où c’est qu'on descend
Ça prend autant de folie que de courage
Pour descendre ensemble au treizième étage
Et fermer la porte aux mauvais présages
Avec ta main comme seul bagage
Dis-moi où
Dis-moi où c'est qu'on descend
Dis-moi tout
Dis-moi tout, que je calcule mon élan
Dis-moi quand
Pour qu'on saute en même temps
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9. |
Un monstre
06:29
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"Y'a un monstre qui dort
Au fond de tes veines
Où les soldats le retiennent
À coup d'anticorps
Il cherche la noirceur
Comme mille morts au soleil
Faut pas qu’il se réveille
Et qui crache le malheur
J'veux qu'on fasse le tour de la planète à vélo
J'veux encore te prendre sur mes épaules dans les shows
Y'a un monstre qui crie
Au creux de ton ventre
Qui fait tout pour te prendre
Des tranches de ta vie
Il mange les sourires
Il boit les larmes de joie
Faut pas qu'il te voit
Et qu'il recrache le pire
J'veux qu'on fasse le tour de la planète à vélo
J'veux encore te prendre sur mes épaules dans les shows
Qu'on s'dessine toujours des grandes lunes
Des portraits de famille
Et des superhéros dans le dos
Il va plier bientôt
Se jeter par-dessus bord
Il va quitter ton corps
Y'a un monstre partout
Caché sous les fleurs
Et dans chaque demeure
Le hurlement du loup
On va le briser
On va le mettre à mort
Pour pu jamais le revoir
Pour pu jamais douter
J'veux qu'on fasse le tour de la planète à vélo
J'veux encore te prendre sur mes épaules dans les shows
Qu'on s'dessine toujours des grandes lunes,
des portraits de famille en bonhomme à lunette et des superhéros dans le dos
Il va plier bientôt
Se jeter par-dessus bord
Il va quitter nos corps
J'te jure"
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10. |
Un refrain trop long
05:28
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L'étau se resserre
Les rivières débordent
De mesures de guerre
De souvenirs d'octobre
C'est con et contraire, contraire au bon sens
L'impression que la terre tourne à contre-sens
L'étau se resserre
Et lance un cri de détresse
Vers les cœurs de pierre
Des foreurs de l'Ouest
Ça tord, c'est tordu, tordu de te lever un beau jour
Avec trois poids lourds parker dans ta cour
Refrain pour que les gens se rapprochent
Refrain pour qu'ils se décrochent
Une place qui leur appartient
Un bout du monde où le symbole est un poumon
Où y'a des fleurs dans les canons
Où l'avenir est un refrain trop long
Pour jouer à la radio
L'étau se resserre
J'ai le mal du pays
J'ai mal à mes pairs
Qui vieillissent aussi
J'ai mal au malaise, malaise dans la foule
Sentiment qui pèse, du bateau qui coule
L'étau se resserre
J'ai mal à ma mère aussi
L'étau se resserre
J'ai mal à mon frère aussi
L'étau se resserre
J'ai mal à ma sœur aussi
L'étau se resserre
J'ai peur et mon père aussi
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11. |
L'air
02:56
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L'air, c'est quand on y pense
Un fantôme qui danse
Quand valse la poussière
L'air, une fraction de seconde
Quand les yeux de ma blonde
Battent des paupières
L'air, c'est même quand il fait un gris
Une mélodie
Qui reste dans la tête
L'air, d'après ce que j'en comprends
C'est un concert qu'on n'écoute pas souvent
L'air c'est un nouveau-né
Les bronches collées
Le camouflage de guerre
L'air que berce les missiles
Sous un joli mobile
Champignon nucléaire
Mais l'air c'est même quand il fait gris
Une mélodie
Qui dresse le poil, qui réanime des mots des cris dans l'air
D'après ce que j'entends
C'est un concert qu'on n'écoute plus vraiment
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12. |
La seule question
04:16
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Malgré l'air irrespirable
Les journées au chronomètre
Tous les fraudeurs sous la table
Et les scandales de prêtres
Même au-dessus des ouragans
Des banquises bouillantes en dedans
Comme dans le ventre, quand la faucheuse remplie la salle d'attente
Entre l'écho des minerais et les églises à vendre
La seule question qui ressort…
Crois-tu qu'on s'aime encore, fort ?
Par-dessus les kamikazes
Les tricycles abandonnés
Les bouquets de masques à gaz
Dans les mariages arrangés
Même au-dessus des ouragans
Des banquises bouillantes en dedans
Comme dans le ventre, quand la faucheuse remplie la salle d'attente
Entre l'écho des minerais et les églises à vendre
La seule question qui ressort
Crois-tu qu'on s'aime encore ?
Et si du jour au lendemain
Tu choisis de changer de vie en un bond
Et qu'à mon tour je me retrouve
À défaire ma valise pour de bon
On repart à zéro, on repart à zéro
Comme pour défaire toute la laideur du monde, on va porter nos cœurs
À bout de bras
Et suivre leurs voix
Entre l'écho des minerais
Et les églises à vendre
La seule question qui ressort
Crois-tu qu'on s'aime encore, fort ?
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