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Simone Records
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Quand la nuit tombe

by Louis-Jean Cormier

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1.
J’fais le 100 mètres haies Dans Los Angeles J’vois ton reflet dans la vitre De l’espace pour écrire C’est large comme le ciel J’me réentends te dire Que j’connais pas la suite C’est étrange à quel point Il faut toujours que j’me rende aussi loin Pour voir ce que j’ai laissé Derrière Je fais tourner tes photos dans une main Pendant que l’autre se croise les doigts Moi, mon rêve américain C’est celui qui me ramène à toi J’fais le 1000 mètres haies Par-dessus les voitures Sans remarquer les klaxons Même le signal pour piéton A pitié de mon allure Qu’est-ce qui m’a pris d’croire que j’partais pour de bon C’est étrange à quel point Il faut toujours que j’me rende aussi loin Pour voir ce que j’ai laissé Derrière Je fais tourner tes photos dans une main Pendant que l’autre se croise les doigts Moi, mon rêve américain C’est celui qui me ramène à toi Je fais le cent kilomètres haies à la vitesse du son Par-dessus les boulevards, les bars et les moments d’absence Ça vient d’qui l’idée d’s’éloigner pour mieux voir venir le fond Encore le fucking va-et-vient des amours à distance Mes larmes se mélangent à l’eau salée sur mes lèvres Au rythme des vieux hippies les deux pieds dans l’océan Je fixe le soleil embrouillé qui s’lève J’m’imaginais pas que tu me manquerais autant Pourquoi il faut toujours que j’me rende aussi loin Pour voir ce que j’ai laissé Derrière Et je me croise les doigts Moi, mon rêve américain C’est celui qui me ramène à toi Mon rêve américain C’est celui qui me ramène à toi Mon rêve américain C’est celui qui me ramène à toi.
2.
Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu courais ? Pour mieux brouiller la piste On s’est croisé quand le soleil se couchait Et j’ai vu ton air triste Courais-tu pour fermer la gueule au printemps Pour prendre tes distances Courais-tu pour casser la gueule au présent / Et doubler la cadence Doubler la cadence Celui que t’aimais a mis une croix sur ton cœur Le jour du Souvenir Comme sur le panneau juste à côté d’l’échangeur Même l’amour doit partir Toi t’as brisé le mur du son cette nuit-là Explosé le silence Et depuis tu cours pour oublier tout ça En attendant qu’ça change En attendant que… Tout tombe enfin à sa place Sur la ligne de départ Si tout l’monde peut faire volte-face Pourquoi tu pleures encore ? Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu cherchais ? À retrouver ton X En essayant de démêler le faux du vrai Jusqu’à faire sauter l’disque Mais c’est lui qui a tourné l’envers à l’endroit Après la dernière danse Et depuis tu cours pour oublier tout ça En attendant qu’ça change En attendant qu’ça change En attendant que… Tout tombe enfin à sa place Sur la ligne de départ Si tout l’monde peut faire volte-face Pourquoi tu pleures encore ? Tout tombe à sa place Tout tombe à sa place Tout tombe à sa place Tout tombe à sa place Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu courais ? Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu courais ? Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu courais ? Qu’est-ce qui jouait dans tes oreilles quand tu courais ? En attendant qu’ça change En attendant que tout tombe à sa place…
3.
J'ai monté 03:37
J’ai monté les marches qui menaient vers chez toi dans le noir J’ai monté les marches et m’attachais à toi sans le voir Monté jusqu’à plus savoir comment redescendre Monté jusqu’à ne plus rien comprendre J’ai monté les marches qui menaient à la scène et aux foules J’ai foulé les planches jusqu’à temps qu’mon corps penche et déboule J’ai monté jusqu’à plus savoir comment redescendre Monté jusqu’à ne plus rien comprendre J’ai grimpé les marches, deux par deux, aspiré dans la fête J’ai fini tout seul par me jeter dans la gueule de la bête J’ai monté jusqu’à plus savoir comment redescendre Monté jusqu’à ne plus rien comprendre J’ai monté les marches qui menaient sur le toit de la ville Ce soir-là de mars je t’ai offert mes deux bras malhabiles Pour monter et ne plus jamais vouloir redescendre Monter et ne plus chercher à comprendre.
4.
J’me sens faiblir quand tu me fais lire ce que tu reçois Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi J’arrive pas à croire qu’on est déjà rendu là Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi Dans un endroit où personne nous pointe du doigt Les monstres se cachent pas sous nos lits Mais sous notre ignorance Avant de te connaître, j’pensais vivre au paradis Où tout l’monde est honnête, bien ouvert des bras et de l’esprit Mais non, le clan élargit sa clique Derrière l’écran on t’écrit « Retourne dans ton pays » Je me dis qu’on vit parmi les rednecks d’Amérique J’aurai beau vouloir changer la donne avec des mots, de la musique On sera des bêtes de cirque avant longtemps Étrange pour un jeune peuple aussi vieux jeu d’avoir du mal à vivre en noir et blanc J’me sens faiblir quand tu me fais lire ce que tu reçois Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi J’arrive à croire qu’on est déjà rendu là Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi Dans un endroit où personne nous pointe du doigt Océans pleins, radeau vide Ce qui reste d’espoir Derrière nos voiles, nos rides On s’envisage, s’envergure On se dévisage, se défigure Ce que l’on nie de ce que l’on est Ce qui nous définit nous défait Noir ou blanc de mémoire Aux angles morts de l’histoire… Le bûcher de l’un, artifice de l’autre Des esclaves affranchis, des enclaves à franchir À qui la faute ? L’erreur se répète, l’humanité bégaye L’évolution s’enfarge et le refrain s’enraye Pareils, tous humains, tous d’ailleurs D’ailleurs, une fois tombés le turban, la croix Y reste qui, y reste quoi ? On n’est pas ça, on n’est pas seuls On est de passage, de portage De presque rien, de quelques liens Rêves rasés, peuples écrasés C’est ça, faut se rappeler d’où l’on vient Pour jamais y retourner ! J’me sens faiblir quand tu me fais lire ce que tu reçois Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi J’arrive à croire qu’on est déjà rendu là Si tu veux partir, moi j’veux partir avec toi Dans un endroit où personne nous pointe du doigt Si tu veux partir, te départir De ces mots-là, de ces curés, de ces mollahs Si t’es écœurée à ce point-là À poings ouverts, on part d’ici À chaque pas, un nouveau pays On va arrêter de s’en faire, on va s’enfuir Mais on va où pour avoir la vie en couleur Voir clair sous nos bandeaux Crever nos dieux en douceur Entre leurs rêves et nos rives Ouvrir nos portes à la dérive, à l’étreinte À l’avenir… peu importe le cuir… On va s’enfuir Vivants, vivaces Sans laisser de traces … Peu importe la teinte… Ici même la vierge Marie a la peau blanche Comme on n’en trouvera jamais dans le pays qui aurait connu les anges
5.
J’ai pu le goût de croire en rien Je sais être heureux, Pas besoin d’eux Pour suivre mon chemin J’ai pu le goût de croire en rien J’avance au milieu des demi-dieux Ou des ennemis du tien Je sais que ça te fait mal Que ça te rend triste De me voir quitter le bal Et même si tu insistes... J’ai pu le goût de croire en rien J’ai mon propre ciel Des anges sans ailes Et des prêtres sans main J’ai pu le goût de croire en rien Y’a trop de tueries Ou de crucifix Pour changer l’eau en vin Je sais que ça te fait mal Que ça te rend triste De me voir en cavale Mais même si tu insistes... J’ai pu le goût de croire en rien Je serai le sauveur De mon simple bonheur Et de celui des miens   J’ai pu le goût de croire en rien J’ai le vent dans les voiles Mes propres noms d’étoiles Et mes propres refrains Je sais que ça te fait mal Que ça te rend triste De me voir en cavale Mais même si tu insistes... J’ai pu le goût de croire en rien Et je te demande pardon Tu m’as donné ton nom Et le don de faire du bien J’ai pu le goût de croire en rien Et je te demande pardon Je resterai ton garçon Du début à la fin Je resterai ton garçon Du début à la fin.
6.
Face au vent 03:25
Des fois les feux de joie Se transforment en tristesse Et tous les chiens aboient Pendant qu’les souvenirs disparaissent Est-ce que les chansons brûlent Quand l’théâtre passe au feu Ou si elles restent dans leur bulle J’pense à tous ceux qui savent faire face au vent J’pense à toutes celles qui se relèvent tout l’temps Tout l’temps J’ai connu des maisons Où l’malheur aime entrer Sans cogner sans raison Même quand on dort à poings fermés Y’a des au revoir Qui sonnent comme des adieux Et nous replongent dans le noir J’pense à tous ceux qui savent faire face au vent J’pense à toutes celles qui se relèvent tout l’temps J’pense à tous ceux qui savent faire face au vent J’pense à toutes celles qui se relèvent tout l’temps Tout l’temps.
7.
Je me moi 04:54
Je connais mon affaire, moi, je corrige les gens Je suis des boomers jusqu’aux enfants rois le prophète de mon temps Je me tiens à un jet de pierre des sorcières qui couchent avec Satan À un crachat des beaux crosseurs en complet noir et blanc Je me moi, entre les erreurs des autres Je me moi et multiplie mes apôtres Je vous vois, de mon salon, je tire sur tout ce qui bouge, j’vois la vie en rouge Et je suis le premier à me faire aller la gueule Je piétine les journaux, moi, l’écume à la bouche Sous le couvert de l’anonymat y a juste les mots qui touchent Des lignes tendues aux nœuds coulants pour que les plus faibles se pendent Pendant que je les enterre de mon tour de chant dans les messes de propagande Je me moi, entre les erreurs des autres Je me moi et multiplie mes apôtres Je vous vois, de mon salon, je tire sur tout ce qui bouge, j’vois la vie en rouge Et je suis le premier à me faire aller la gueule Et je danse tout seul Et je m’ouvre la gueule Et je danse tout seul Je trouve le temps de tuer, moi, travailleur autonome Je lance des bombes du bout des doigts sans que personne ne me nomme D’ailleurs je me sers du nom de quelqu’un d’autre comme bouclier humain Tous les lâches qui ne se fâchent jamais ne valent rien Je me moi entre deux résurrections Je me moi et multiplie les poissons Je vous vois, de mon salon, je tire sur tout ce qui bouge, j’vois la vie en rouge Et je suis le premier à me faire aller la gueule Et je danse tout seul Et je m’ouvre la gueule Et je danse tout seul Je me moi, et je tire sur tout ce qui bouge, j’vois la vie en rouge.
8.
Ravin 04:46
J’ai trouvé le trouble en cherchant un sens à la nuit Sous des fantômes de femmes et mes désirs de changer de vie Les pieds dans le vide à ne plus m’rappeler d’la veille J’ai trop souvent / croisé le diable dans le couloir de l’hôtel Mais, ça va Dans l’escalier d’secours, cachées derrière le décor Y a des descentes aux enfers qu’on a trop hâte de revoir À faire le saut de l’ange jusqu’au fond de la bouteille J’ai peine à croire / tout c’que me murmurent les murs des ruelles Mais, ça va J’dirais même que j’me sens bien Assis au bord du ravin J’arrive à sortir la lame de mon cœur Tranquillement Sans douleur On va toujours trop loin pour ceux qui vont nulle part Moi, j’étais même prêt à me jeter par-dessus bord Mais tu m’as donné envie de rêver au réveil Et aujourd’hui, j’vois bien que c’est pas moi qui manque à l’appel Pour une fois J’dirais même que j’me sens bien Assis au bord du ravin J’arrive à cracher les larmes de mon corps J’arrive à voir clair entre les trous noirs J’arrive à sortir la lame de mon cœur Tranquillement Sans douleur.
9.
Toi aussi 04:53
Me vois-tu comme ça toi aussi Comme tous les autres absents Qui travaillent comme des zombies Et qui vieillissent avant le temps Qu’est-ce qu’on vient faire sur la Terre Si on ne s’arrête pas Viens que j’te serre dans mes bras Me vois-tu comme ça toi aussi Comme ceux qui tirent les ficelles Qui se mesurent le profit À coups de fusil dans les ailes Qu’est-ce qu’on vient faire sur la Terre À part se tirer dessus C’est plus un jeu quand ça tue Me vois-tu comme ça toi aussi Les mâles comme des animaux Qui vénèrent les filles dans le lit Mais les méprisent dans leur dos Qu’est-ce qu’on doit faire pour défaire Les travers d’autrefois Je veux que ta sœur soit fière de toi et moi Arriveras-tu à faire le tri Des pauvres vendeurs d’images Qui nous exposent leur fausse vie Contre une pelletée de nuages Qu’est-ce qu’on vient faire ici-bas Sauf se prendre pour des rois Cachant les trous dans nos bas Me vois-tu comme eux toi aussi Ceux qui ont peur du changement Qui ne seront jamais sorti Du fond de l’appartement Qu’est-ce qu’on vient faire sur la Terre Si tout le monde perd son temps À faire ses prières Qu’est-ce qu’on vient faire sur la Terre Si ça ne s’arrange pas Viens que j’te serre dans mes bras.
10.
La photo 04:39
Quand la nuit tombe Chaque fois qu’je vis la fin du monde Je monte ici et je prends la photo usée dans mes mains J’ai l’impression que vous voulez me montrer le chemin Quand la nuit tombe Quand la nuit tombe Chaque fois qu’je vis la fin du monde Mon insomnie me ramène la photo Personne sait si la vie s’arrête d’un coup ou si elle continue en haut Quand la nuit tombe Chaque fois qu’je vis la fin du monde Pendant que mes doigts effleurent vos visages palis par le temps Dans vos habits d’un grand soir où tout était vivant Je me demande si vous vous aimez toujours autant que sur la photo Quand la nuit tombe Chaque fois qu’je vis la fin du monde Il coule des larmes sur la photo la seule où je vous ai tous les deux rassemblés celle qui me prouve à quel point vous étiez heureux Les sourires comme des ponts et les yeux en lumière Ceux qui éclairent la maison Quand la nuit tombe.

credits

released March 20, 2020

Cet album a été imaginé et fabriqué par Louis-Jean Cormier, Daniel Beaumont, Alex McMahon, Guillaume Chartrain et Marc-André Larocque au courant de l’année 2019, à Montréal, au Studio Dandurand.

Louis-Jean Cormier : voix, piano, synthétiseurs, échantillonneur
Marc-André Larocque : batterie et percussions
Alex McMahon : synthétiseurs et batterie
Guillaume Chartrain : basse et synthétiseurs
François Lafontaine: synthétiseurs vilains
David Carbonneau : trompette
Luc Lemire : saxophones ténor et baryton
Marie-Pierre Arthur : chœurs sur « Je me moi »
Antoine Gratton : chœurs sur « Tout tombe à sa place » et « Face au vent »
Alan Côté : chœurs sur « Face au vent »

Consultation spéciale : Brigitte Poupart, Martin Léon et Alexandre Doucet.

Prise de son : Louis-Jean Cormier et Guillaume Chartrain
Mixage : Louis-Jean Cormier
Matriçage : Marc Thériault chez Le Lab Mastering
Pochette : Sarah Marcotte-Boislard
Photographie : Dominique Lafond
Production : Simone Records
Gérance et agence de spectacles : Les Yeux Boussoles
Communications : Sonia Cesaratto

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Louis-Jean Cormier Montréal, Québec

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